Pendant un an et demi, le poste de vérificateur général était vacant au Saguenay et la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest, estimait que la situation durait trop longtemps et lançait un ultimatum.
« Un retard de 20 mois est inacceptable ! a insisté le ministre en entrevue à TVA Nouvelles, lundi après-midi. La loi autorise 180 jours. Imaginez deux ou trois ans sans VG, ce serait impossible d’agir ainsi !
Le vérificateur général agit comme un petit chien de garde dans l’administration d’une ville. Saguenay est la seule ville québécoise de 100 000 habitants et plus qui ne dépendra pas de cette ressource depuis le départ à la retraite du titulaire en avril 2022.
Laforest a informé la mairesse Julie Dufour que si le poste n’est pas comblé lors de la prochaine assemblée publique du 5 décembre, elle s’en chargera.
Le poste sera toutefois ouvert à partir du printemps 2022.
«Nous avons été un peu surpris de la façon dont le ministre a fait les choses», a répondu Mme Dufour. “Nous communiquons avec le ministère et le ministre depuis un an.”
Le contrat offert est d’une durée de 7 ans, avec un salaire de 150 000 $ par année. La ville a fait appel à une société spécialisée pour trouver la perle rare et 224 candidats potentiels ont été sélectionnés.
«Ils ont tous les deux presque réussi à aller jusqu’au bout du processus, mais ont finalement refusé avant l’entrevue», a expliqué Martin Harvey, conseiller responsable de la Commission des ressources humaines du Saguenay.
Plus tard, pour favoriser l’embauche à l’extérieur de la région, Saguenay a assoupli ses règles : le télétravail a été accepté.
« Si les gens peuvent vivre au Saguenay, c’est mieux », a convenu M. Harvey. «Nous permettons le télétravail, mais nous comprenons que la personne ait besoin de se déplacer de temps en temps pour rencontrer des gens dans la ville de Saguenay.»
Be First to Comment