Press "Enter" to skip to content

Les changements climatiques ne sont plus une priorité pour les Canadiens – Radio VIAL

Avec la taxe sur le carbone et la hausse du coût de la vie au cours des dernières années, près de la moitié des Canadiens ne considèrent plus les changements climatiques comme leur priorité numéro un.

C’est ce que révèle une récente étude de l’Institut Angus Reid, qui démontre que le coût de la vie a déplacé les préoccupations liées au climat dans l’esprit des Canadiens.

Ainsi, 22 % des Canadiens interrogés placent le changement climatique parmi leurs priorités, contre 34 % en 2021 et 40 % en 2019.

Le péché de la taxe carbone

Cette conclusion est étayée par l’opposition croissante des Canadiens à la taxe fédérale sur le carbone, que 42 % de la population souhaite éliminer.

À ce taux s’ajoutent 17 % de la population qui réduira temporairement le coût de la taxe carbone au cours des trois prochaines années, tandis que 26 % des personnes interrogées retarderont toute éventuelle augmentation et maintiendront le niveau actuel de la taxe.

Seuls 15 % sont restés inchangés, y compris le montant prévu pour avril.

Depuis 2019, la popularité de la taxe carbone a chuté de 11 points dans les sondages.

Cette taxe, entrée en vigueur en 2019, appliquée par le gouvernement Trudeau, prévoit, d’une part, des redevances pour les distributeurs et, d’autre part, la facturation de leurs émissions aux grandes entreprises industrielles. Dans les deux cas, le prix du carbone est de 65 dollars la tonne.

La conséquence directe de cette taxe est l’augmentation du prix des énergies fossiles, c’est-à-dire l’essence, le gaz naturel et le mazout.

Le prix du carbone devrait augmenter de 15 dollars par an pour atteindre 170 dollars la tonne en 2030, selon le programme.

Contrairement aux autres Canadiens, les Québécois constituent la seule majorité favorable à une taxe sur le carbone (59 %). Veuillez noter que cela ne s’applique pas à la province, en raison de sa participation à la bourse du carbone.

Un phénomène similaire s’est produit en Colombie-Britannique, la seule autre province où aucune taxe sur le carbone n’est appliquée. Il a reçu le soutien de 45% des personnes interrogées.

En revanche, l’opposition à la réglementation fédérale était la plus élevée en Alberta (68 %) et en Saskatchewan (70 %), suivies par les provinces de l’Atlantique.

Défis et impacts

Cette réticence est due à la perception qu’ont les Canadiens des remboursements promis par le gouvernement.

Sur le papier, le programme prévoit que 90 % des recettes de la taxe carbone seront restituées aux ménages sous forme de rabais, tandis que les 10 % restants serviront à financer des projets environnementaux pour les petites entreprises, les municipalités, les écoles et les communautés autochtones. .

Toutefois, de nombreux ménages déclarent ne pas en bénéficier (25%).

Parmi eux, 54 % estiment qu’ils paient plus en taxes carbone qu’ils ne reçoivent en réductions.

Ce sentiment est le plus élevé en Alberta (60 %) et en Saskatchewan (63 %).

Le sondage a été réalisé entre le 10 et le 14 novembre 2023 auprès d’un panel de 2 512 Canadiens.

Be First to Comment

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *